Au cours du 20ème siècle, les habitants du village connaissaient bien Marie Paule Thirion, née Beurton. Elle voit le jour à Haironville le 5 mai 1907, et y passera toute sa vie pour s’y éteindre à l’âge de 84 ans, le 6 février 1991.
C’est alors pensionnaire à Sainte-Menehould qu’elle apprendra très jeune, le solfège et l’harmonium. Beaucoup pouvaient voir cette jeune fille, au début de ce siècle, s’installer pendant les grandes vacances sur son harmonium et jouer de la musique. En août 1923, alors qu’elle n’avait que 16 ans, elle se mettra à l’orgue de l’église communale puis dès l’année suivante elle en deviendra l’organiste titulaire.
Le 8 décembre 1929, à l’âge de 22 ans, elle épousera dans son village natal, Robert Thirion. Elle donnera le jour à 6 enfants, mais 2 jumeaux décèderont prématurément.
Pendant des décennies et plus tard malgré son grand âge et le handicap visuel qui la frappa, elle ne manquera jamais de monter l’étroit et pentu escalier donnant accès à la chorale pour accompagner tous les offices religieux, messes, vêpres, baptêmes, mariages et sépultures.
En 1985 l’évêque, Monseigneur Boillon, lui remettra la médaille d’or avec palme et étoile du mérite diocésain, la récompensant ainsi de plus de 60 années au service des orgues de l’église Saint-Remy d’Haironville.
Ce que beaucoup de personnes ignorent cependant, c’est qu'après avoir été atteinte de cécité elle fera ouvrir un cahier sur lequel elle fera enregistrer tous les morts d’Haironville dont elle se souvenait depuis l'âge de sept ans en indiquant les maisons, rue par rue, où habitaient toutes ces personnes. Ce cahier a été remis à Marie Thérèse qui a commencé à en faire la retranscription en ajoutant quelques notes complémentaires. Nous allons donc inclure cette retranscription d'ici peu dans ce site, car il présente un grand intérêt pour celles et ceux qui aujourd’hui recherchent les traces de leurs ancêtres. Ce cahier est quelque chose de « précieux » car peu courant dans un village. Le mettre à la disposition des « chercheurs d’ancêtres » c’est en même temps leur apporter un plus dans leurs recherches en évitant à ces souvenirs la destruction du temps, mais c’est aussi et surtout rendre un hommage appuyé à la mémoire de Marie Paule Thirion-Beurton.
C’est alors pensionnaire à Sainte-Menehould qu’elle apprendra très jeune, le solfège et l’harmonium. Beaucoup pouvaient voir cette jeune fille, au début de ce siècle, s’installer pendant les grandes vacances sur son harmonium et jouer de la musique. En août 1923, alors qu’elle n’avait que 16 ans, elle se mettra à l’orgue de l’église communale puis dès l’année suivante elle en deviendra l’organiste titulaire.
Le 8 décembre 1929, à l’âge de 22 ans, elle épousera dans son village natal, Robert Thirion. Elle donnera le jour à 6 enfants, mais 2 jumeaux décèderont prématurément.
Pendant des décennies et plus tard malgré son grand âge et le handicap visuel qui la frappa, elle ne manquera jamais de monter l’étroit et pentu escalier donnant accès à la chorale pour accompagner tous les offices religieux, messes, vêpres, baptêmes, mariages et sépultures.
En 1985 l’évêque, Monseigneur Boillon, lui remettra la médaille d’or avec palme et étoile du mérite diocésain, la récompensant ainsi de plus de 60 années au service des orgues de l’église Saint-Remy d’Haironville.
Ce que beaucoup de personnes ignorent cependant, c’est qu'après avoir été atteinte de cécité elle fera ouvrir un cahier sur lequel elle fera enregistrer tous les morts d’Haironville dont elle se souvenait depuis l'âge de sept ans en indiquant les maisons, rue par rue, où habitaient toutes ces personnes. Ce cahier a été remis à Marie Thérèse qui a commencé à en faire la retranscription en ajoutant quelques notes complémentaires. Nous allons donc inclure cette retranscription d'ici peu dans ce site, car il présente un grand intérêt pour celles et ceux qui aujourd’hui recherchent les traces de leurs ancêtres. Ce cahier est quelque chose de « précieux » car peu courant dans un village. Le mettre à la disposition des « chercheurs d’ancêtres » c’est en même temps leur apporter un plus dans leurs recherches en évitant à ces souvenirs la destruction du temps, mais c’est aussi et surtout rendre un hommage appuyé à la mémoire de Marie Paule Thirion-Beurton.
Vous pouvez lire le cahier de Marie Paule
en cliquant sur ce lien :
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