Poursuite de la traditionà Pâques 1998 avec ...
... les crécelleurs et les crécelleusesd'Haironville
La liturgie religieuse ancienne interdisait de sonner les cloches une fois passée la célébration de l'eucharistie du jeudi saint et jusqu'au dimanche de Pâques. Les cloches ne pouvaient sonner à nouveau que le dimanche, jour de l’annonce de la résurrection du Christ. Ce silence des cloches représentait symboliquement le silence du tombeau, mais pour les enfants on disait que les cloches étaient parties à Rome …
Cependant, il fallait bien continuer de prévenir les fidèles des heures charnières de la journée … L’angélus du matin, l’heure de midi et l’angélus du soir, mais aussi les offices religieux de la semaine sainte, telles la confession et la veillée pascale … De tradition, c’étaient les enfants les enfants de chœur, garçons seulement, avec leurs instruments en bois que l’on appelait les crécelles, qui étaient chargés de « battre le rappel » … Par la suite la mixité s’étant installée, tout ce petit monde déambulait en groupe dans toutes les rues du village au son de leurs crécelles. Il y avait souvent un chef de groupe ; le plus âgé de la bande, qui de place en place donnait un coup de sifflet. A ce signal, les crécelles se taisaient, les enfants s’arrêtaient et entonnaient de joyeux "V’là midi qui sonne ! ..." et des "V’là l’angélus qui sonne ! ..." Puis ils repartaient en faisant crépiter de plus belle leurs crécelles ; pour recommencer un peu plus loin leurs vibrants "V’là midi qui sonne ! …"
En fin de semaine une collecte, de porte à porte chez l’habitant, était effectuée par les enfants en récompense de leurs efforts … Friandises, produits de la ferme et plus généralement des œufs, puis des pièces de monnaie composaient les fruits de leur récolte dont le chef de groupe assurait, en fin de tournée, un partage équitable entre tous …
Cependant, il fallait bien continuer de prévenir les fidèles des heures charnières de la journée … L’angélus du matin, l’heure de midi et l’angélus du soir, mais aussi les offices religieux de la semaine sainte, telles la confession et la veillée pascale … De tradition, c’étaient les enfants les enfants de chœur, garçons seulement, avec leurs instruments en bois que l’on appelait les crécelles, qui étaient chargés de « battre le rappel » … Par la suite la mixité s’étant installée, tout ce petit monde déambulait en groupe dans toutes les rues du village au son de leurs crécelles. Il y avait souvent un chef de groupe ; le plus âgé de la bande, qui de place en place donnait un coup de sifflet. A ce signal, les crécelles se taisaient, les enfants s’arrêtaient et entonnaient de joyeux "V’là midi qui sonne ! ..." et des "V’là l’angélus qui sonne ! ..." Puis ils repartaient en faisant crépiter de plus belle leurs crécelles ; pour recommencer un peu plus loin leurs vibrants "V’là midi qui sonne ! …"
En fin de semaine une collecte, de porte à porte chez l’habitant, était effectuée par les enfants en récompense de leurs efforts … Friandises, produits de la ferme et plus généralement des œufs, puis des pièces de monnaie composaient les fruits de leur récolte dont le chef de groupe assurait, en fin de tournée, un partage équitable entre tous …
Découvrir ou redécouvrir les crécelles d'autrefois en cliquant sur > CRECELLES
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire