L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert nous donnait la définition suivante de ce métier : «Le charron est l'ouvrier autorisé à faire, à vendre, et à faire exécuter tout l'ouvrage en bois qui entre dans les grosses voitures et leur attirail»
Le Larousse pour sa part disait : «Ouvrier qui fait des voitures de charroi - le travail ordinaire du charron comporte le corps de la voiture, avec les brancards, le timon, etc. et les roues qui exigent des soins particuliers -»
Quoi qu’il en soit, le charron était sans doute l’homme qui connaissait le mieux les qualités du bois. En effet, la solidité des roues dépendait des caractéristiques naturelles des différentes essences. En règle générale, le charron utilisait l’orme pour la fabrication des moyeux car c’est un bois qui ne se fend pas à l’usage, même lorsqu’il est évidé par les nombreuses mortaises qui reçoivent les rais. C’est le chêne, à cause de sa résistance, qui était utilisé pour la réalisation des rais. Les jantes quant à elles, devaient être solides et souples à la fois, et c’est donc le frêne qui était utilisé. Pour finir, la roue était cerclée avec un bandage en fer chaud qui, en se refroidissant, se rétractait et resserrait l’assemblage.
Le charron , s’il était en quelque sorte un spécialiste du bois, était aussi «un maître» de tout ce qui tourne et roule, de la brouette à la charrette.
Victor Auguste Thirion (1872/1933) était charron à Haironville dans la première moitié du 20ème siècle. Ces quelques «vieux papiers» qui témoignent de sa vie professionnelle à Haironville, sont extraits des archives de F.Thirion, que nous remercions à nouveau pour sa forte contribution à «l’enrichissement» d’Haironville des temps passés.
Le Larousse pour sa part disait : «Ouvrier qui fait des voitures de charroi - le travail ordinaire du charron comporte le corps de la voiture, avec les brancards, le timon, etc. et les roues qui exigent des soins particuliers -»
Quoi qu’il en soit, le charron était sans doute l’homme qui connaissait le mieux les qualités du bois. En effet, la solidité des roues dépendait des caractéristiques naturelles des différentes essences. En règle générale, le charron utilisait l’orme pour la fabrication des moyeux car c’est un bois qui ne se fend pas à l’usage, même lorsqu’il est évidé par les nombreuses mortaises qui reçoivent les rais. C’est le chêne, à cause de sa résistance, qui était utilisé pour la réalisation des rais. Les jantes quant à elles, devaient être solides et souples à la fois, et c’est donc le frêne qui était utilisé. Pour finir, la roue était cerclée avec un bandage en fer chaud qui, en se refroidissant, se rétractait et resserrait l’assemblage.
Le charron , s’il était en quelque sorte un spécialiste du bois, était aussi «un maître» de tout ce qui tourne et roule, de la brouette à la charrette.
Pour en savoir plus sur ce métier d’autrefois, ce site est particulièrement intéressant car l’on peut même y voir un extrait de film datant de 1936 sur la construction d’une roue.
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